La Guinée s’engage depuis plusieurs années en faveur de la défense des droits fondamentaux de ses ressortissants, et notamment des groupes les plus vulnérables, tels que les femmes et les jeunes filles. D’après une enquête nationale réalisée par le gouvernement en 2017, 96% des femmes au sein du pays ont subi des mutilations génitales, 63% un mariage précoce et 85% des violences conjugales. La crise politique de 2021 a un impact non négligeable sur l’Etat de droit, en créant un environnement propice au développement de violations graves de droits humains, parmi lesquelles il convient de citer les violences sexuelles, notamment à l’égard des femmes. Face à ce constat, la Guinée a mis en place des politiques et des programmes nationaux visant à contrer cette tendance. Cependant, les recours offerts par le droit demeurent, très peu utilisés, que ce soit par méconnaissance des voies de recours possibles ou bien par peur des représailles et de la stigmatisation dont elles seraient victimes au sein des communautés.
Dans ce contexte, LIBRE vise à atteindre des changements précis en termes de comportement pour lutter contre l’impunité en matière de VBG et contribuer à l’éradication de ces violences.